Richez Associés

Dans le centre de Fort-de-France, animé et coloré, la Justice de la République installe sa Cour d’appel ; nous la voyons prendre la forme d’un édifice clair, serein et lisible : il pose, face à l’ancien Palais de Justice, le volume pur d’un portique blanc. Percé d’une vaste porte, ce portique enclot la salle des Pas Perdus et annonce trois volumes de béton clair, tendus d’une maille filtrante de bois et bronze. Ces trois volumes abritent les bureaux et encadrent autant de jardins intérieurs plantés de palmiers. Cette architecture simple, adaptée aux conditions sismiques et cycloniques, aux matériaux pérennes et d’entretien aisé, se glisse sans brutalité dans le quartier et trouve en souplesse les conditions de sa sécurité. Depuis les vues latérales, la Cour d’appel de Fort-de-France offre à la ville des vues filtrées sur ses jardins, qui forment contrepoint à sa présence affirmée sur la rue Schœlcher.